« Les Oiseuses,
jaseuses ». Imaginez
une réunion, une manifestation,
que peuvent-elles se raconter ?
Que Préparent-elles ?
Laissez-vous allez à inventer
une histoire, un conte, un
article sensationnel, ou autre.
- Coin, coin, coin, coin,…
chantent toutes les oies du
coin…Ca, c’est leur joyeux
refrain !!
Mais… qu’ont-elles donc
aujourd’hui ? Quel évènement
suscite ce remue coin-coin ?
Imaginez donc un peu : les
oiseuses sont indignées, car
elles ont appris qu’elles vont
bientôt passer à la casserole
!... C’est proprement scandaleux
!
« Il faut vous syndicaliser,
crient-elles, l’union fait la
force ! ». Aussi, ont-elles
décidé de manifester pour
protester contre cet avenir
douloureux.
La plus grosse d’entre elles
propose de trouver des slogans
rageurs et toute l’assemblée se
met aussitôt à jaser. On ne
s’entend plus : coin, coin, par
ci, coin, coin par là. C’est
tantôt : « gaver une oie, quel
culot ma foi ! » ou « faisons
une farandole pour échapper à la
casserole ! »
Elles crient leur désespoir : «
Se faire enlever son foie,
c’était bon autrefois. Mais
quand on est franc-comtois, on
répond : « Nenni, mon foie ».
Ou encore :
« Toutes les belles histoires
commencent par « Il était une
fois, », mais nous ça se passe
dans la ville de Foix où le
commerce des foies va fort bien
ma foi ».
On se promet sitôt qu’on sera
ingérée, de provoquer une belle
crise de foie, à torturer
l’horrible mangeur de foie, en
juste revanche.
« Coin, coin, coin, prenons nos
panneaux, défilons mais pas au
pas de l’oie, ça passera bien
pour cette fois. Ce sera
nouveau. »
« Convoquons la presse, pour
faire un grand article qui
expliquera qu’on ne doit pas
torturer les oies ».
La S P A , Brigitte Bardot, tous
les végétaliens crieront leur
opposition, c’est sûr ! La
manifestation remportera une
grande victoire : toutes
libérées, nous serons heureuses
d’avoir échappé à cet enfer que
d’autres appellent « le
réveillon ».
C’est dit : d’un grand coup
d’ailes, les oiseuses devenues
libres de ne plus être
sacrifiées sur l’autel de la
gastronomie nationale,
s’envolent pleine de l’espoir
d’échapper aux crocs des gens
qui aiment faire la « foire »,
pour finir ou commencer la
nouvelle année.
Yvette FRACHEBOIS.
17.01.2014
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